Ce que je propose dans cette exposition est une partie de mon travail protéiforme, c’est une méditation sur la multiplication dans le monde organique. Que ce soit bénéfique comme les mycéliums et les bactéries ou qu’il s’agisse des virus avec leurs capacités destructrices, leur diversités plastiques m’amène à la rêverie.
J’utilise principalement des matériaux pauvres de récupération, à commencer par des châssis qui proviennent de la rue ou des brocantes. Je les maroufle avec du papier d’emballage trouvé. La collection s’est agrandie à mesure des trouvailles.
Je commence un lent envahissement de l’espace avec des petits éléments inspirés du monde microscopique. J’en fabrique des centaines manuellement soit en porcelaine, soit en divers papiers ou en papier calque.
«L’imagination n’est pas, comme le suggère l’étymologie, la faculté de former des images de la réalité ; elle est la faculté de former des images qui dépassent la réalité, qui chantent la réalité.» L’Eau et les Rêves (1942) de Gaston Bachelard
Marie-Laure Miazza
Présence de l’artiste les samedis après-midi dès 15h et le dimanche 18 avril de 15h à 17h.
